ILS L'ONT DIT! (ou écrit...)
STEFAN WUL:
- "Tuer le temps! Quelque sinistre imbécile a dû inventer la formule... Chaque minute sans joies immédiates devrait s'investir, fût-ce par un morne goutte à goutte, au bénéfice de fêtes plus hautes et plus accomplies."
- "Un imbécile qui s'entraîne au raisonnement décuple ses facultés naturelles, et accède à un degré supérieur dimbécillité"
- "Qu'à cela ne tienne, nous ne reculerons pas devant la redite, la pesante redondance, l'allégorie nébuleuse et la parabole bien appuyée. Nous ne ménagerons pas non plus l'excipient superfétatoire et soporifique indispensable à tout texte religieux."
- "Il faut embobiner des kilomètres et des kilomètres de phrases solénoïdales autour des âmes, pour y entretenir le flux vivifiant d'une croyance."
CABU:
- "Je ne vois pas pourquoi je dirais du bien de lui sous prétexte qu'il est mort. Un con qui meurt, ça reste un con."
PHILIPPE GELUCK:
- "Quand quelqu'un partage mon opinion, j'ai l'impression de ne plus avoir qu'une demi-opinion."
PIERRE DESPROGES:
- "Ce n'est pas la haine du football, c'est la haine du groupe."
- "J'aime mieux mourir dans d'atroces douleurs que d'aller poser mon cul à côté de gens comme Sabatier."
- "Les femmes et le bordeaux, je crois que ce sont les deux seules raisons de survivre."
- "Le seul moment où l'on oublie que l'on est mortel, c'est quand on baise."
- "Je trouve que c'est un devoir civique de ne pas voter quand on a les choix que l'on a actuellement."
- "On n'existe que si on est différent."
- "La vraie béatitude, on ne l'a que par l'héroïne pure ou le mongolisme. Et le mongolisme, c'est difficile de se le faire inoculer."
- "Quand les individus se multiplient, les intelligences se divisent."
- "J'aime bien le langage, le verbe. Quand on peut le manier, c'est un outil formidable: sans se salir les mains, on peut tuer quelqu'un, l'humilier avec un mot qui vient bien. Par exemple, une des grandes joies de ma vie, c'est d'humilier mes semblables."
CATHERINE BREILLAT:
- "C'est cette peur que l'on a tous qui nous fait devenir médiocres, comme les gens qui ont peur de vivre vont devenir fonctionnaires..."
MARIE DARRIEUSSECQ:
- "J'ai vu en Islande des paysages qui pouvaient justifier d'une vie."
JEFF BUCKLEY:
- "J'ai toujours eu une attirance pour ces personnages qui invitent la tragédie à leur table, qui viennent des eaux troubles, s'interdisent confort et facilité."
- "Voilà l'héritage des punks: il n'existe plus de héros mais juste des êtres humains."
JULIANA HATFIELD:
- "I GOT NO IDOLS!"
- "A heart that hurts is a heart that works!"
JACQUES PREVERT:
- "Il suivait son idée. C'était une idée fixe. Et il s'étonnait de ne pas avancer!"
ZAPPY:
- "...ce que flemme veut..."
- "La gravité des problèmes les force en général bien vite à tomber dans ma poubelle."
- "Quitte à ne rien faire, autant faire quelque chose."
- "J'ai une âme à zones libres!"
- "Je fais un call BRAIN_DumpIdeas()"
- "Bah! Pas la peine d'aller à la pharmacie pour ça, il suffit d'attendre que ça croutifie et que ça tombe tout seul!"
- "...immaculé par surprise..." (honteuux!)
- "Le triumvirat, c'est la seule structure stable. C'est comme pour les chaises: avec deux pieds ça tient pas, avec quatre on peut en virer un sans que ça se casse la gueule. C'est uniquement avec trois entités dont chacune supporte les deux autres qu'on peut durer."
- dyslexie rules:
- "Pourquoi le répertoire X s'appelle Patapom? Ben quoi, t'as jamais entendu parler des cons potes de Pom?" (La honte sur moi et ma famille pendant 7 générations, ouais...)
- "Je rame parce que j'ai beaucoup trop de facettes!"
- "Le petit consommateur se nourrit d'une somme de petits cons!"
- "Le condom, un con d'homme? ...ça commence mâle..."
JOSE ARTHUR:
- "TV = chewing gum des yeux"
- "Le bidet c'est la gamelle du chat!"
BERNARD OURGHANLIAN: (directeur technique DIGITAL France)
- "Le syndrome du canard: en surface, tout va bien, mais en dessous ça mouline et ça rame!"
KIM YOUNG-HA:
- "A notre époque, il n'y a que deux voies pour ceux qui aspirent à être un dieu: la création et le meurtre."
FULBERT:
- "Quand je te donne une date, tu peux me faire confiance!" (...!!!!!)
- "T'as intérêt à faire du précalcul si tu veux faire du temps réel!"
- "Eh mais...?...je sens bon du genou!"
- "Si c'est un cube, tu prends le taxi!"
FRIGO:
- "Si je te regarde pas dans les yeux, c'est que je cherche ma brosse à dents."
BONNIE:
- "La fac? C'était les pires années de ma vie!...j'y suis restée 3 mois..."
- "Je vais enlever mon soutif pour la séance de télépathie: j'ai les seins qui gonflent. Mais pourquoi je te dis ça? Je suis vraiment détraquée de la vulve!"
PIOTR :
- "Je vais repomper du péon, cash! "
DIVERS:
- "Les passions sobres font des hommes communs."
- "C'est un beau jour pour mourir." (classique!)
- "La nuit, tous les chats sont gris." (ou dans une moindre mesure: "j'ai d'autres chats à fouetter".) (Comprend qui peut...)
- Les trips à la mode Lacan!!!! (!!!!) (Lil du Cyclone...Terrifiant...)
- "Vous leur mettez une olive entre les fesses et ils vous font un litre d'huile!"
- ...sans oublier à peu près toutes les paroles des chansons de Bobby Lapointe!...
Divers trucs lus à propos de Jeff Buckley:
GARY LUCAS:
"Je suis tenté de dire que ce soir-là, Jeff a littéralement détruit de bonheur tout le monde. Ca ne ressemblait à rien de connu et c'était d'une beauté féroce, giflante."
"Un jour, les musiciens et moi sommes finalement entrés en studio pour enregistrer les maquettes des chansons. Jeff s'est pointé pendant la séance et là, il m'a soufflé. En une heure, il a élaboré des lignes de chant extrêmement sophistiquées, des harmonies d'une beauté impossible, avec un feeling très... oriental. La démo de Grace enregistrée ce jour-là me semble beaucoup plus mystérieuse que la version de l'album. Jeff a magnifié ce morceau, l'a fondu dans un mélange inouï de noirceur et d'extase pure, d'ivresse dramatique et de joie solaire. Ce que Captain Beefheart savait faire aussi: amener de la beauté dans ce qui pouvait ressembler à un cauchemar."
"Avec lui, chaque chanson semblait porter l'empreinte d'un futur que personne n'avait jamais atteint."
"Grace, ce n'est pas vraiment une chanson normale, formatée pour la radio. C'est un morceau ambitieux, avec des paroles et un chant puissants, poussé au bord de l'incongru, du déraisonnable."
JD BEAUVALLET:
"Car rarement s'était-on jusqu'alors pris un concert dans les tripes avec une telle violence: ce qu'on vit sur scène était insensé, proprement inhumain."
"On y vit un Jeff Buckley tellement habité par ses chansons que ses yeux se révulsèrent, préférant fermer les volets que de tenter d'apprivoiser la tempête qu'il venait se semer."
"On y comprit ce que les anciens appelaient transe, quand la musique devient ce poison complexe qui attaque les sens, se fraie un passage vers les zones les moins fréquentables du cerveau et tire les ficelles."
"A Atlanta, on avait cru au miracle, on s'était sentis les témoins privilégiés d'un concert qui dépassait totalement le frêle Buckley, qui l'avait submergé, doublé sur la bande d'urgence. Quelques semaines plus tard, au Passage du Nord-Ouest parisien, il rééditera le même exploit - effrayer, terrasser, séduire et brûler - avec un concert totalement différent mais tout aussi vital. Beaucoup y pensent encore quand on évoque, au nom de la musique, la liberté d'expression."
"En quelques mois, on revit souvent Jeff Buckley, devenu star en France, où son romantisme déglingué allait trouver son plus beau refuge sur terre. Il offrit ainsi, au Bataclan, un concert phénoménal, à la tension presque intolérable physiquement."